Arret maladie et les conges payes : 5 points essentiels a connaitre pour les entreprises

Arret maladie et les conges payes : 5 points essentiels a connaitre pour les entreprises

25 avril 2025 Non Par institut-hanche

Les relations entre arrêt maladie et congés payés s'inscrivent dans un cadre légal précis, modifié par la loi d'adaptation au droit de l'UE d'avril 2024. Cette réforme établit de nouvelles règles pour l'acquisition et la gestion des congés pendant les périodes d'arrêt maladie.

Les droits aux congés payés pendant un arrêt maladie

La législation française harmonise ses pratiques avec le droit européen concernant l'acquisition des congés payés durant les périodes d'arrêt maladie. Cette adaptation garantit aux salariés le maintien de leurs droits pendant leur absence.

L'acquisition des congés durant l'arrêt maladie

Un salarié en arrêt maladie non professionnelle accumule désormais 2 jours ouvrables de congés par mois, soit 24 jours sur une année. Pour les arrêts liés à une maladie professionnelle, l'acquisition reste fixée à 2,5 jours par mois, permettant d'atteindre 30 jours annuels.

Le calcul des droits selon la durée de l'arrêt

La durée de l'arrêt influence directement le nombre de jours acquis. Par exemple, trois mois d'arrêt maladie non professionnelle donnent droit à 6 jours de congés payés. L'indemnisation se base sur 80% de la rémunération du salarié durant la période d'arrêt maladie.

La gestion des congés payés prévus pendant un arrêt maladie

La législation française établit des règles précises concernant la gestion des congés payés durant les périodes d'arrêt maladie. Ces dispositions résultent de l'harmonisation avec le droit européen, selon la loi d'adaptation publiée le 23 avril 2024. Cette réglementation définit l'acquisition des droits et les modalités de report des congés non pris.

Le report automatique des congés

Un salarié en arrêt maladie bénéficie d'un report automatique de ses congés payés. L'acquisition des droits varie selon la nature de l'arrêt. Pour une maladie non professionnelle, le salarié accumule 2 jours ouvrables par mois, soit 24 jours annuels. Dans le cas d'une maladie professionnelle, l'acquisition reste fixée à 2,5 jours mensuels, pour un total de 30 jours par an. Un délai de report de 15 mois est instauré pour la prise des congés non utilisés.

Les modalités de planification des nouvelles dates

La planification des nouvelles dates s'inscrit dans un cadre réglementé. L'employeur dispose d'un mois après la reprise du travail pour informer le salarié du nombre de jours disponibles et de la date limite pour les utiliser. La rétroactivité des mesures s'applique depuis le 1er décembre 2009. Les salariés présents dans l'entreprise ont jusqu'au 23 avril 2026 pour faire valoir leurs droits. Pour les anciens salariés, une prescription de trois ans s'applique à partir de la rupture du contrat de travail.

L'impact de l'arrêt maladie sur les congés en cours

La gestion des arrêts maladie nécessite une attention particulière dans leur relation avec les congés payés. La législation française, en harmonie avec le droit européen, établit des règles précises sur le traitement des congés pendant les périodes d'arrêt maladie. Cette réglementation garantit les droits des salariés tout en encadrant les obligations des employeurs.

La suspension des congés payés

La survenance d'un arrêt maladie pendant une période de congés payés entraîne une suspension automatique de ces derniers. Cette mesure protège le droit au repos des salariés. Le salarié bénéficie d'un report de ses congés non pris, avec un délai de 15 mois pour les utiliser. L'employeur doit fournir une information détaillée au salarié dans le mois suivant sa reprise, incluant le nombre de jours disponibles et la date limite de prise.

Le décompte des jours d'arrêt maladie

Le calcul des droits durant l'arrêt maladie suit des règles spécifiques. Pour une maladie non professionnelle, l'acquisition s'établit à 2 jours ouvrables par mois, pour un maximum de 24 jours par an. Les arrêts liés à un accident du travail ou une maladie professionnelle maintiennent l'acquisition normale de 2,5 jours par mois, dans la limite de 30 jours annuels. Une rétroactivité s'applique au 1er décembre 2009, offrant aux salariés la possibilité de faire valoir leurs droits selon des délais définis par la loi.

Les indemnités journalières et les congés payés

La législation française établit un cadre précis concernant l'articulation entre les arrêts maladie et l'acquisition des congés payés. Suite à la loi d'adaptation au droit de l'UE publiée le 23 avril 2024, les modalités d'acquisition des congés payés durant les périodes d'arrêt maladie ont été clarifiées. Cette nouvelle disposition harmonise les pratiques avec le droit européen.

Le cumul des différentes indemnisations

Les salariés en arrêt maladie non professionnelle acquièrent désormais 2 jours ouvrables de congés par mois, soit 24 jours par an. Pour les accidents du travail et maladies professionnelles, l'acquisition reste fixée à 2,5 jours ouvrables par mois, pour un total de 30 jours annuels. Un système de report existe : les salariés disposent d'une période de 15 mois pour prendre leurs congés non utilisés en raison d'un arrêt maladie. L'employeur doit notifier au salarié le nombre de jours disponibles dans le mois suivant sa reprise.

Les règles de calcul des indemnités

Le calcul des indemnités suit la règle du dixième, avec une particularité pour les arrêts maladie non professionnels. La base de calcul intègre 80% de la rémunération perçue durant l'arrêt maladie. Par exemple, pour un salaire mensuel de 2000€ avec 4 mois d'arrêt maladie, la base de calcul s'établit à 22 400€. Cette nouvelle règle s'applique rétroactivement depuis le 1er décembre 2009. Les salariés présents dans l'entreprise disposent d'un délai jusqu'au 23 avril 2026 pour faire valoir leurs droits, tandis que les anciens salariés bénéficient d'une prescription triennale.

Les obligations administratives des employeurs

La gestion des arrêts maladie et des congés payés implique une responsabilité administrative significative pour les employeurs. La nouvelle loi d'adaptation au droit de l'UE, publiée le 23 avril 2024, modifie les règles d'acquisition des congés payés pendant les périodes d'arrêt maladie. Les entreprises doivent adapter leurs pratiques pour respecter cette législation française et assurer une gestion précise des droits des salariés.

La gestion des documents justificatifs

L'employeur doit mettre en place un système rigoureux de collecte et de conservation des documents liés aux arrêts maladie. Un délai d'un mois est accordé à l'entreprise après la reprise du travail pour communiquer au salarié le nombre exact de jours de congés acquis et la date limite pour les utiliser. Cette information doit être formalisée et conservée. La législation française prévoit désormais qu'un mois d'arrêt maladie non professionnelle génère 2 jours ouvrables de congés, tandis que les arrêts pour maladie professionnelle permettent l'acquisition de 2,5 jours.

Le suivi des périodes d'absence

Le suivi des périodes d'absence nécessite une attention particulière. Les employeurs doivent tenir une comptabilité précise des jours ouvrables, distinguant les arrêts pour maladie professionnelle et non professionnelle. Un système de report de 15 mois est instauré pour les congés non pris en raison d'un arrêt maladie. Pour les arrêts dépassant une année, des règles spécifiques s'appliquent au délai de report. La rétroactivité s'étend au 1er décembre 2009, avec un délai de forclusion de 2 ans pour les salariés présents dans l'entreprise jusqu'au 23 avril 2026. Les anciens salariés bénéficient d'une prescription triennale si leur contrat a été rompu dans les trois ans précédant l'entrée en vigueur de la loi.

Les bonnes pratiques pour une gestion optimale

La législation française a évolué concernant l'articulation entre arrêts maladie et congés payés. Les entreprises doivent adopter une approche structurée pour gérer ces aspects essentiels. La loi d'adaptation au droit de l'UE définit désormais un cadre précis pour l'acquisition des congés pendant les périodes d'arrêt maladie.

La mise en place d'un système de suivi efficace

Un système de suivi rigoureux s'avère indispensable pour la gestion des droits aux congés payés. Les arrêts maladie non professionnels permettent l'acquisition de 2 jours ouvrables par mois, soit 24 jours annuels. Pour les arrêts liés à une maladie professionnelle, l'acquisition reste fixée à 2,5 jours mensuels, pour un total de 30 jours par an. La mise à jour des outils de gestion du temps travail devient nécessaire pour intégrer ces nouvelles règles et assurer un suivi précis des droits acquis.

La communication avec les salariés

L'information des salariés représente un aspect fondamental du dispositif. L'employeur doit transmettre, dans un délai d'un mois après la reprise du travail, le nombre exact de jours de congés disponibles ainsi que la date limite pour les utiliser. Les salariés bénéficient d'une période de report de 15 mois pour prendre leurs congés non utilisés en raison d'un arrêt maladie. La rétroactivité s'applique au 1er décembre 2009, avec un délai de forclusion établi au 23 avril 2026 pour les salariés présents dans l'entreprise.